Hormones de synthèse : un pacte avec le diable ?
« Mise en service fin mars 2017, la nouvelle formule du Levothyrox, utilisé en traitement de l’hypothyroïdie fait l’objet d’une pétition dénonçant de supposés effets indésirables. » (Sciences & Avenir)
Thyroïde : les malades en colère contre la nouvelle formule du Levothyrox : « Thyroïde : les malades en colère contre la nouvelle formule du Lévothyrox »
Un scandale sanitaire de plus qui semble prendre de l’ampleur. Comme toujours les autorités se veulent rassurantes. Le Lévothyrox est un médicament qui contient une hormone de synthèse la lévothyroxine, aussi connue sous le nom de L-thyroxine, ou T4 synthétique .
Elle est métabolisée plus lentement que la thyroxine naturelle, et reste plus longtemps dans l’organisme.
Qu’est ce qu’une hormone ?
d’après le Larousse : il s’agit d’une substance sécrétée par une glande endocrine. Elle est libérée dans la circulation sanguine. L’hormone agit de manière spécifique sur un ou plusieurs organes cibles afin d’en modifier le fonctionnement.
Qu’est ce qu’une glande endocrine ?
d’après Wikipédia : c’est une glande interne qui sécrète des hormones dans la circulation sanguine directement par opposition aux glandes exocrines qui délivrent leurs sécrétions à l’extérieur du corps .
Par voie de conséquence le système endocrinien est donc l’ensemble des glandes endocrines du corps.
Un système de régulation automatique
En fait c’est bien plus cela. Le système endocrinien est un véritable système de pilotage automatique qui régule toutes les fonctions du corps (ou presque). Son rôle est de rétablir l’équilibre à chaque instant, avec un temps de réponse quasi nul aux sollicitations internes et externes.
Il est également en liaison directe avec tous nos systèmes nerveux pour lesquels il a également une mission de « médiateur ». Il veille à ce que la « machine » humaine ne s’emballe pas et retrouve l’équilibre rapidement après une période de stress intense.
Chaque glande va donc produire exactement la juste quantité d’hormones dont le corps aura besoin à chaque instant. Ce système de transmission de l’information entre les différentes glandes est un système qui boucle en permanence.
A chaque instant, la « photographie » du système est différente de celle de l’instant précédent.
Lorsque l’une des glandes du système est sollicitée au delà des ses capacités, le système « compense » afin de rétablir les conditions optimales. Si la sollicitation perdure trop longtemps, le système finit par déraper. On appelle cela « entrer en résonance » dans le monde de l’automatisme. Ce phénomène peut être très destructeur.
Le danger des hormones de synthèse
Que se passe t’il notamment lorsqu’on introduit une hormone de synthèse dans ce système ?
Dans un premier temps, l’hormone de synthèse va compenser la déficience de la glande qui la produit avec insuffisance. Mais très rapidement le système détectera un excès et fera tout son possible pour contrer l’action de cette glande qui « n’en fait qu’à sa tête ». A l’extrême il pourra lui intimer l’ordre de cesser de fonctionner.
D’autre part ce système possède un temps de réponse très court. En conséquence l’introduction d’hormones de synthèse fragilisera à terme tout l’ensemble qui s’épuisera à son tour. D’autant plus que ces produits de synthèse mal dosés sont moins bien reconnus par le corps .
L’intelligence du corps a ses propres lois
Le corps étant infiniment intelligent il serai prétentieux de penser que ces deux réponses sont exhaustives.
Vous l’avez compris, le corps a une capacité incroyable de régulation et de rééquilibrage encore faut il ne pas dépasser la charge maximale au risque de le voir s’effondrer un jour.
Quand la maladie s’installe c’est que la charge maximale a été dépassée depuis longtemps.
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