Prendre conscience du pouvoir de notre inconscient
Prendre conscience de notre inconscience semble paradoxal. Quand nous sommes éveillés et en pleine forme, nous pourrions dire que nous avons conscience de nous et de notre environnement. En possession de tous nos moyens nous nous targuons d’être conscients. Il ne s’agit en fait que de vigilance.
Nous pensons dans cet état de conscience que certains détails insignifiants de notre vie peuvent nous échapper. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien. RIEN n’échappe à nos enregistrements mémoriels : ni les sons, ni les odeurs, ni les couleurs, ni les sensations et encore moins les émotions.
Pourtant, ces menus détails, souvent sans importance, semblent nous nous échapper. C’est comme si un petit malin les avait effacé de notre mémoire.
Ou sont donc passés ces détails ?
Notre cerveau est comme un disque dur d’ordinateur. Sa capacité semble limitée.
Quand il perçoit trop d’informations, il trie et ne garde que ce qu’il juge essentiel. Son jugement se fonde sur ses propres schémas de croyances et d’habitudes . Afin que ces informations ne soient pas perdues elles sont reléguées dans notre inconscient. D’ailleurs certaines techniques d’hypnose permettent de les retrouver.
Que se passe t’il lorsque nous perdons une fraction de notre pleine conscience ?
Les enregistrements se font de la même façon, mais ils ne passent plus par le filtre « raisonné » de la conscience et donc se mélangent de façon anarchique dans notre inconscient. C’est un peu comme si un inconnu prenait la main sur votre ordinateur et y implantait des fichiers cachés que les informaticiens appellent des « chevaux de Troie ». Et voilà le début de nos ennuis. Notre inconscient, qui ne fonctionne que de façon automatique en répondant à des stimulus, nous sert ces vieux dossiers de façon incohérente et bien malgré notre volonté. Il permet ainsi à la douleur d’une vieille blessure de ressurgir à la faveur d’une circonstance analogue à celles ou la blessure s’est effectivement produite, il y a trente ans … sans aucune raison apparente.
Le chemin de la libération
La première étape du retour vers SOI est franchie lorsque nous prenons conscience de l’existence de ces drames qui se jouent en nous à chaque instant et dont nous sommes prisonniers. Avertis du pouvoir de notre inconscient sur notre vie, nous avons la possibilité de nous en libérer.
La P B A, peut en cela, réparer ces vieilles blessures perdues dans l’inconscient, qui nous bloquent sans que l’on sache pourquoi.
C’est drôle, je viens tout à coup de prendre conscience de mon inconscience…Pas simple tout ça …
Claude